Je m’appelle Théa, et avec Lou, nous formons l’un des deux binômes en mission de volontariat au Mexique, à Campeche. Dès notre arrivée, la culture mexicaine nous a accueillies avec générosité et bienveillance. Chaque jour, nous ressentons un véritable sentiment d’appartenance grâce aux personnes que nous rencontrons. Ces « claques de gentillesse », comme nous les appelons, transforment notre expérience au quotidien. En un mois et demi, nous avons vécu bien plus qu’une simple hospitalité ; nous avons plongé dans une culture de partage, où chaque interaction enrichit notre mission.
La culture mexicaine, une culture généreuse et de partage
À Campeche, la générosité se manifeste à chaque instant, que ce soit avec nos entrepreneuses, nos amis ou nos partenaires locaux. Chaque geste compte : les habitants nous raccompagnent en voiture, posent des questions sur la France ou s’assurent que nous comprenons bien l’espagnol. Chaque jour, nous vivons pleinement cette culture de générosité.
Un aspect qui nous a marquées est l’incroyable chaleur des relations familiales. Les familles mexicaines sont très ouvertes. Nous avons été invitées à un pique-nique avec toute la famille de notre amie Genesis. Ce jour passé à Playa Bonita restera gravé dans nos cœurs. Entre partage de repas et discussions profondes, ce moment a renforcé notre compréhension de cette culture où la solidarité occupe une place centrale.
L’apprentissage et le partage au Mexique
1- Enrichissement et partage de cultures
Le volontariat au Mexique est aussi une belle opportunité d’apprendre. Nous avons assisté au spectacle de fin de cours d’été de la fille de notre entrepreneuse Claudia. En plus des matières classiques, les enfants y apprennent le maya ou la langue des signes. Ce programme éducatif nous a montré à quel point la diversité culturelle et le partage des savoirs sont essentiels et valorisés dans ce pays.
2- Une culture chaleureuse et généreuse
Un autre exemple marquant de cette générosité est notre expérience avec Nena et Victor, un couple d’entrepreneurs. Ils créent des bijoux en macramé et des objets en bois qui mêlent influences vénézuéliennes, chiliennes et mexicaines. Nena, qui a appris le français à l’université, a voulu reprendre des cours avec nous. Cette connexion a donné lieu à de nombreux fous rires, surtout lorsque nous faisions des erreurs dans chacune de nos langues !
Un jour, après avoir discuté d’une recette de poulpe, Nena est venue nous chercher à 7h30 pour nous emmener au marché aux poissons. Ensemble, nous avons préparé un poulpe à la provençale pour Emmanuel et sa famille. Ce moment de partage culinaire a symbolisé à lui seul la fusion des cultures mexicaine et française, dans la convivialité et l’amitié.
Conclusion
Après un mois ici, Lou et moi sommes profondément reconnaissantes pour toutes ces « claques de gentillesse » que nous avons reçues. Nous savons que ce n’est que le début et que de nombreux autres moments de bonté et de générosité nous attendent encore. Nous avons hâte de les vivre et de les partager avec vous.